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BIEN-ETRE ou bien « ETRE » ?

De quoi parle t-on lorsqu’il s’agit du bien-être ?

D’après les différentes définitions du bien-être, celui-ci est décrit très généralement par une sensation agréable liée à différents facteurs considérés de façon séparée ou conjointe prenant en compte la santé, la réussite sociale ou économique, le plaisir, la satisfaction des besoins, la réalisation de soi, l’harmonie avec soi même et avec les autres.

De quoi parle t’on lorsqu’il s’agit du bien « ETRE » ?

« ETRE » est tout simplement un état spontané et naturel, qui nécessite aucun effort de notre part. Un état dans lequel nous ne jouons aucun rôle pour viser la réussite sociale, l’admiration et la reconnaissance. « Etre » est tout simplement être authentique à qui l’on est vraiment !

Bien-être est tout d’abord bien « ETRE » !

Le bien-être nécessite de développer son « ETRE » en se défocussant de son « FAIRE » pour s’installer au maximum dans ce mode de conscience appelé « ETRE ».

Le mode « ETRE » est un état de conscience dans lequel nous sommes présentes à nous-mêmes, à ce que nous faisons, nous ressentons nos sensations intérieures. Nous développons notre relation à soi. Nous agissons en conscience, sans recherche de performance. Nous vivons pleinement le moment présent tel qu’il se présente.

Il offre la conscience de l’ici et maintenant – l’expérience directe et immédiate et s’oppose au mode « FAIRE » qui lui, est un état de conscience tourné vers un but à atteindre.

« Etre » permet ainsi l’acceptation de ce qui est car il est sans attente particulière. Il apporte une ouverture d’esprit beaucoup plus large en portant attention intentionnellement sur ce qui est.

Ce mode transforme notre rapport à nos pensées, à nos émotions, à nos sensations et apporte une plus grande présence au Monde, à ce qui nous entoure

Et si, notre bien-être était avant tout être en mode « ETRE » ?

Concrètement, de quoi parle t’on lorsqu’il s’agit de l »ETRE » et du « FAIRE » ?

D’après Alexander Lowen, une activité qui relève de l' »être » répond aux critères suivants :

  • quand le plaisir est la motivation dominante (sans recherche de perfomance)
  • quand l’activité est orientée vers l’intérieur (vers la sensation éprouvée en l’accomplissant)
  • quand une sensation authentique du corps inspire et guide l’activité
  • quand le but est secondaire à l’action

De même, une activité qui relève du « faire » va répondre aux critères suivants :

  • le « faire » n’implique pas de sensation
  • le « faire » ne mène à aucune sensation
  • le « faire » inhibe ou bloque les sensations agréables
  •  le « faire » induit la performance

Imaginez-vous devoir aller à pied à votre destination avec l’intention de vous y rendre le plus rapidement possible –> vous n’éprouverez d’autre sensation que celle d’être sous pression !

Au nom du rendement, vous vous transformez en une machine jusqu’à ce que le but soit atteint. Les machines n’ont pas de sensation et ne savent pas ce que c’est qu' »être », mais elles peuvent faire des choses.

A présent, imaginez que vous vous rendiez à votre destination en prenant le temps, en prenant plaisir à marcher, en ressentant vos pas sur le sol, en regardant les personnes que vous croisez, en appréciant et savourant les éléments naturels environnants,   …. –> vous êtes en éveil et en lien avec vos 5 sens – vous vivez l’instant présent et vos sensations corporelles qui vous relient à votre élan vital.

« Etre » représente le corps en état de vie !

Trouver le juste équilibre entre « ETRE » et « FAIRE »

Alexander Lowen précise aussi que si nous avons peur d' »être », nous pouvons dissimuler nos craintes en augmentant notre « faire ».

Nous pouvons nous affairer pour ne pas ressentir, être et vivre et ainsi nous convaincre que « faire » est à la fois être et vivre.

Nous risquons alors de donner de la valeur à notre vie uniquement par nos accomplissements et leurs résultats matériels plutôt qu’à notre joie de vivre, notre plénitude, notre paix intérieure.

« Faire » ne pourra jamais combler notre manque d' »être » !

Trouver le juste équilibre entre le « faire » et l » »être » demande d’être attentif autant au processus qu’au but fixé pour que le « Faire » se transforme en une action créative, une expression de soi pour accroître le sens d' »être ».

L’équilibre entre « faire » et « être » apporte ainsi l’équilibre entre le « ressentir » et le « penser », et entre la « réponse spontanée » et la « réponse délibérée ».

Seul cet équilibre délicat engendre des actions réalisées dans le plaisir, des actions efficaces et efficientes, des actions alignées à qui l’on est vraiment et qui sont adaptées à la situation.

Développer son « ETRE » pour agir au service de son bien-être

Cet état naturel de conscience s’apprend et peut se développer notamment par diverses techniques qui permettent « de porter attention, intentionnellement, au moment présent, sans jugement sur l’expérience qui se déploie moment après moment » (Jon Kabat-Zinn).

Les chercheurs en neuro-sciences ont d’ailleurs démontré qu’apprendre à développer son mode « ETRE » permet d’entretenir sa santé psychique et physique et diminue les toubles liés au stress.

Développer son mode « ETRE » passe nécessairement par une reconnexion à soi, par la rencontre avec sa nature profonde, par l’éveil à  une relation à soi toute particulière.

 

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